Par Bassam Bounenni
Au pic du tohu-bohu électoral, Ramzi Bettibi était ailleurs. N'ayant pas perdu le Nord, il se concentre sur l'essentiel : les dossiers des martyrs et des blessés de la Révolution, dans ses acpects judiciaire et humanitaire.
Bravant le blackout imposé par le ministère de la Vérité, il offre à son public une série de révélations compromettantes, de la destruction d'archives aux vices et caprices de la justice militaire, au profit de Big Brother et avec la complicité de ceux qui ont adhéré au 2+2=5.
La Police de la Pensée n'a pas pu avoir raison de lui ni de ses amis qui, chacun depuis sa position, ont essayé de se distancier des différents Partis de l'Intérieur de la place. Des Partis de l'Intérieur pour lesquels le dossier des martyrs et des blessés de la Révolution ne valait pas plus qu'un pin's.
Une large frange de l'opinion publique était, cependant, conditionnée, en dépit de "la nature humaine" que la Révolution devrait produire. Ressusciter. Ainsi, "la liberté devient-elle esclavage, l'ignorance, c'est la force et la guerre, c'est la paix." Au grand dam de Julia qui rêve de lendemains meilleurs.
Contre vents et marrées, Ramzi poursuit son bonhomme de chemin, en dépit des menaces des télécrans. Jusqu'au jour où O'Brien entra en jeu, sifflotant à Ramzi : "Vous êtes un étudiant lent d’esprit". A la surprise d'O'Brien, le bloggueur répond : "Comment puis-je m’empêcher de ne pas voir ce qui est devant mes yeux ? Deux et deux font quatre".
O'Brien a compris, non sans amertume, que Ramzi Bettibi était libre. Lui et ses amis avaient choisi de ne pas être des Winston Smith.
(*) Texte inspiré de 1984, chef-d'oeuvre de George Orwell. Le personnage principal n'est autre que Winston Smith, le pseudonyme de Ramzi Bettibi sur la toile.
Au pic du tohu-bohu électoral, Ramzi Bettibi était ailleurs. N'ayant pas perdu le Nord, il se concentre sur l'essentiel : les dossiers des martyrs et des blessés de la Révolution, dans ses acpects judiciaire et humanitaire.
Bravant le blackout imposé par le ministère de la Vérité, il offre à son public une série de révélations compromettantes, de la destruction d'archives aux vices et caprices de la justice militaire, au profit de Big Brother et avec la complicité de ceux qui ont adhéré au 2+2=5.
La Police de la Pensée n'a pas pu avoir raison de lui ni de ses amis qui, chacun depuis sa position, ont essayé de se distancier des différents Partis de l'Intérieur de la place. Des Partis de l'Intérieur pour lesquels le dossier des martyrs et des blessés de la Révolution ne valait pas plus qu'un pin's.
Une large frange de l'opinion publique était, cependant, conditionnée, en dépit de "la nature humaine" que la Révolution devrait produire. Ressusciter. Ainsi, "la liberté devient-elle esclavage, l'ignorance, c'est la force et la guerre, c'est la paix." Au grand dam de Julia qui rêve de lendemains meilleurs.
Contre vents et marrées, Ramzi poursuit son bonhomme de chemin, en dépit des menaces des télécrans. Jusqu'au jour où O'Brien entra en jeu, sifflotant à Ramzi : "Vous êtes un étudiant lent d’esprit". A la surprise d'O'Brien, le bloggueur répond : "Comment puis-je m’empêcher de ne pas voir ce qui est devant mes yeux ? Deux et deux font quatre".
O'Brien a compris, non sans amertume, que Ramzi Bettibi était libre. Lui et ses amis avaient choisi de ne pas être des Winston Smith.
(*) Texte inspiré de 1984, chef-d'oeuvre de George Orwell. Le personnage principal n'est autre que Winston Smith, le pseudonyme de Ramzi Bettibi sur la toile.